Présentation

Utilisant des couleurs vives et chaudes, sa peinture, déclinée sur plusieurs styles et thématiques, fascine et renvoie à notre propre histoire.

Le premier style, fait de répétitions de mouvement, de multiples corps collés les uns près des autres, en chaîne, dénonce l’esclavage, la violence, le racisme.
Mais les toiles restent toujours douces à regarder et l’idée de l’égalité et du rassemblement de toutes les races prédomine.
Le style doux, avec des couleurs pastel et tout en courbes nous renvoie quant à lui à la notion de la femme protectrice, thème cher à l’artiste.
Femmes embrassant ses enfants, tous de couleurs différentes : le thème de la maternité, de la fraternité et de la famille caractérise également les œuvres de Marie Sabal-Lecco.

Quant au style des anges, Marie Sabal-Lecco s’en inspire car elle croit vraiment que « tout est possible ».
Apparaissent également les mappemondes, les terres, et tout se rejoint : la femme tient la Terre dans ses bras.

Parcours :
Après une carrière internationale dans le secteur juridique et bancaire, Marie Sabal-Lecco commence à peindre en 1992, à Paris.
C’est le « grand tournant ».
Elle trouve et développe alors son style si particulier, dans « la folie furieuse » de la création picturale.
Elle se définit comme une artiste expressionniste, peignant essentiellement des personnages, sur une palette composée de couleurs vives et chaudes.

Faits marquants et engagements

Elle peint à l’acrylique sur toile, mais également sur porcelaine, verre, bois et tissu, en fait sur tout support.

En 1998, elle peint une rame du métro parisien pour la participation du Cameroun à la Coupe du Monde de Football.

En 1998, elle expose à la Mairie du 18e arrondissement de Paris, lors de la Commémoration des 150 ans de l’abolition de l’esclavage.

En 2000 elle participe à une exposition itinérante en Israël, réunissant 125 peintres ayant travaillé avec des enfants sur le thème de la tolérance.

Le Prix de la Tolérance est attribué aux enfants français.

Elle expose également en Israël en tant que lauréate du Prix Femina de peinture pour la France.

En 2001, les enfants de ses ateliers ont réalisé une fresque demandée par l’Office HLM, au 28-32 rue de la Goutte d’Or, dans le 18e arrondissement de Paris, à quelques centaines de mètres d’une autre fresque que l’artiste exécuta au 7, rue des Islettes.

Au mois de décembre 2015, Ajomo expose ses toiles aux Nations-Unies à Genève.
Elle y prononce une allocution en présence d’ambassadeurs africains.

Une de ses «Marianne », la figure emblématique de la République française, qu’elle a abondamment déclinée à travers des silhouettes de femmes noires, a été publiée à la une du Monde diplomatique de mai 2007, à l’occasion de l’élection présidentielle, pour illustrer la diversité de la société française.

À l’occasion de la 16e Conférence générale de l’Unesco, tenue du 22 au 24 octobre 2008, à Paris, elle expose ses tableaux dans l’enceinte de cette organisation ; le vernissage se déroulant en présence du Directeur général de l’Unesco, du Président de la République du Cameroun et du Premier Ministre de Saint-Vincent et des îles Vierges. Elle a exposé de nouveau à l’Unesco, dans le cadre de la Semaine africaine, dont elle est Commissaire pour le Cameroun, du 26 au 30 mai 2008. En mai-juin de cette même année, elle a participé au 29e Salon de Viroflay – Art contemporain. Et ses toiles ont également été accrochées le 13 juin, lors du gala de bienfaisance tenu, dans les salons Hoche, à Paris, pour la Journée de l’enfant africain.

Nous retrouvons l’artiste sur le terrain de quelques grandes causes humanitaires. Elle a offert une œuvre destinée à être mise aux enchères, le 30 novembre 2007, au profit de Sidaction. Et elle a participé à la nouvelle campagne d’Amnesty International sur les conflits qui déchirent l’Afrique, en offrant à l’organisation internationale 10 dessins sur le thème des “ Femmes victimes oubliées des guerres ” sur ce continent.

Elle travaille régulièrement au sein d’ateliers d’éveil à l’art, qu’elle anime, à Paris, auprès d’enfants de 5 à 12 ans, dans les quartiers de la Goutte d’Or et de la Moskova. Et le 19 juin 2009, dans la région parisienne, à Crosnes, elle a animé un atelier d’éveil à l’art africain, où a été réalisée, sous sa direction, avec la participation de 200 élèves du Collège Bellevue, répartis en trois groupes, une toile collective.

J’aimerais pouvoir défendre efficacement la cause des pygmées, victimes de la déforestation, de la destruction de leur habitat.

On se soucie peu du sort de ces écologistes avant l’heure, qui ne prélèvent que ce dont ils ont besoin pour se nourrir.

Ils soignent de nombreuses maladies grâce aux plantes, aux écorces qu’ils prélèvent dans ces forêts dont ils sont chassés.

J’ai eu la chance de pouvoir les côtoyer au sud du Cameroun d’où ma mère était originaire et à l’est du pays, du côté de mon père.